Cette hachette au nom d’Untash-Napirisha est dédiée aux dieux Ishnikarab et Kiririsha. Elle a été trouvée à Tchoga Zanbil, dans le sanctuaire d’Ishnikarab, à côté de la grande ziggourat vouée par le roi à Inshushinak et Napirisha. Cette arme s’inscrit dans la tradition du début du IIe millénaire où les lames des haches sont comme « crachées » par une tête animale, celle d’un lion la plupart du temps. Sur le côté est figuré un sanglier en électrum.
Sur les hauts plateaux iraniens se trouve le berceau de l’une des plus grandes civilisations de bâtisseurs de l’Antiquité : les Perses. Ils y ont édifié un chef-d’œuvre d’architecture : Persépolis. Jusqu’à présent, on pensait que ce site se limitait à son imposante terrasse, utilisée par les rois perses quelques mois dans l’année. Mais des découvertes récentes révèlent un tout autre visage de la cité, celui de l’une des villes les plus opulentes du monde antique : un éden dans les montagnes perses. (Arte)
Sous l’influence modernisatrice et pro-occidentale du Shâh, la capitale iranienne voit l’émergence d’une importante scène musicale pop, disco, funk, psychédélique. Une parenthèse créative qui se refermera brutalement en 1979.
Elles ont appris à se débrouiller seules, quand les hommes partaient des mois combattre auprès des troupes du shâh. Elles montent à cheval, tirent au fusil, ne portent pas le tchador noir… Les femmes nomades jouissent d’une autonomie inégalée en Iran. Mais leur survie est en danger. Reportage sur les routes de la transhumance, comme aux premiers jours du monde.
Juchée sur un cheval, une silhouette drapée de noir traverse, hiératique, un bras de rivière. La scène semble échappée du Livre des Rois, long poème épique d’Abolqasem Ferdowsi sur l’histoire de la Perse, rédigé au XIe siècle. Depuis, rien n’a vraiment changé pour les Bakhtiaris et les Kachkaïs, les deux tribus majoritaires d’Iran, qui effectuent le même long voyage avec leurs troupeaux de moutons depuis les pâturages au nord de Chiraz jusqu’aux terres proches du golfe Persique.
Tous les deux ans, la Quinzaine culturelle iranienne organisée par l’association Strass’Iran a lieu à Strasbourg. Elle se tient cette année du 13 au 26 mars et inclus la célébration de Norouz. Au programme, de nombreuses manifestations culturelles et gastronomiques pour faire découvrir le riche patrimoine de l’Iran.
L’inauguration se fera dans la salle de réception de l’hôtel de ville de Strasbourg à partir de 17 h 30 où sera présenté le programme des festivités.
Le mazdéisme (religion d’Ahura Mazdâ) ou zoroastrisme (religion de Zoroastre) est l’une des plus antiques croyances de l’Orient. Elle a été professée par les anciens Iraniens et est exposée dans les livres de l’Avesta ainsi que dans les textes pehlevis (moyen-perse), plus tardifs. Cette religion a eu une influence considérable, au point d’intriguer les philosophes grecs et d’influencer les systèmes religieux voisins.
Mais les vicissitudes de l’histoire ont fait que ces grands textes de l’humanité sont peu à peu tombés dans l’oubli. De cette splendeur passée, il ne reste que les modestes communautés zoroastriennes d’Iran et les Parsis de Bombay. Pour le grand public d’Occident, seuls survivent, dans la mémoire collective, les rois mages, dont l’un était iranien.
L’Iran est désormais un acteur incontournable dans un Moyen-Orient en pleine recomposition. Avec son allié russe et son voisin turc, la République islamique entend tirer un maximum de bénéfices de l’accord historique sur son programme nucléaire signé en juillet 2015. Bénéfice déjà visible pour le pétrole…
Invité : Mohammad-Reza Djalili, ancien professeur à l’IHEID (Institut de hautes études internationales et du développement). Présentation : Marcel Mione.
Un faucon, qui avait sa place de choix chez les rois, perdit un beau jour son chemin et se trouva au milieu de ruines, entouré de chouettes qui avaient fait de ces décombres leur nid. Les hiboux ne pouvaient pas tolérer un oiseau royal planant à haute altitude parmi eux. L’envie et la peur allaient de pair chez ces oiseaux lugubres. « Ce faucon insolent a débarqué ici, pour y prendre notre place, celle réservée aux hiboux, et nous expulser de ces ruines qui sont notre nid. », vociféraient les chouettes envieuses. Et ils tombèrent sur l’altier faucon, distillèrent le venin et l’insultèrent :
Forough Farrokhzad, décédée le 13 février 1967 dans un accident de voiture.
Forough Farrokhzâd (1935-1967) (en persan : فروغ فرخزاد) est une poète contemporaine iranienne.
Forough Farrokhzad et son mari Parviz Shapour.
Née dans une famille de militaires à Téhéran le 5 janvier 1935, Forough est la troisième d’une fratrie de sept. En 1948, à la fin du primaire, elle commence à écrire des ghazals. Après avoir obtenu son diplôme secondaire, elle s’inscrit à l’école technique de Kamalolmolk où elle étudie la couture et la peinture.
Elle épouse en 1951, à l’âge de 16 ans et contre l’avis de ses parents, son cousin Parviz Shapour, satiriste iranien de renom, puis déménage à Ahvaz pour suivre son mari avec lequel elle apprend la peinture. Elle donne naissance un an après son mariage à son unique fils Kamyar et se sépare de son mari en 1954 qui obtient la garde de l’enfant. Cette double séparation la fragilisera.