Double attentat à Téhéran

Plusieurs attaques ont été signalées ce mercredi 7 juin dans la capitale iranienne. Le Parlement et le mausolée de l’ayatollah Khomeini ont été la cible de ces attaques qui ont fait plusieurs victimes selon les médias officiels iraniens et notre correspondant. Les forces de sécurité ont donné l’assaut au Parlement. Le groupe Etat islamique a revendiqué les attaques qui ont été circonscrites par les forces de sécurité. Le bilan définitif est encore à préciser. (Source : RFI)

Voir aussi :
« En images : le Parlement iranien et le mausolée Khomeiny pris d’assaut par l’EI »
« Iran : Les images des attaques à Téhéran, vues des réseaux sociaux »

Mise à jour du 9 juin
« Iran : funérailles des victimes des attentats, arrestations de suspects »

Téhéran : effondrement de la tour Plasco

Ce qui reste du Plasco

Suite à un incendie, le Plasco situé au cœur de Téhéran s’est effondré ce jour. Construite en 1962 par l’homme d’affaires Habib Elghanian, un juif iranien, elle fut nommée d’après le nom de son entreprise de production de plastique.

Habib Elghanian en 1972.
Habib Elghanian en 1972.

Habib Elghanian, né en 1909 et exécuté le 9 mai 1979, est un homme d’affaires et philanthrope iranien. Représentant la communauté juive en Iran dans les années 1970, il est arrêté et condamné à mort après la Révolution islamique pour des accusations de corruption, de contacts avec Israël et le sionisme, et pour son amitié avec les ennemis d’Allah. Il est le premier juif et homme d’affaires à être exécuté par le gouvernement islamique de Mehdi Bazargan. Son exécution a causé la peur au sein de la communauté juive, incitant de nombreux Juifs à quitter l’Iran. (Wikipédia)

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Le Père Noël vient aussi à Téhéran

L’Iran, bien que musulman, héberge de nombreuses minorités confessionnelles — souvent persécutées à différents degrés —, dont environ 100 000 chrétiens. Depuis quelques années, la fête de Noël rencontre un succès grandissant auprès des Iraniens, et plus particulièrement dans la capitale.

Au premier abord, Téhéran n’a pas l’air d’une étape privilégiée pour le père Noël. Mais de nombreux Iraniens, y compris musulmans, adorent le kitsch de Noël, dans un pays parmi les plus sûrs de la région pour les chrétiens.

Des Iraniennes regardent les décorations de Noël dans des boutiques de Téhéran, le 24 décembre 2016.
Des Iraniennes regardent les décorations de Noël dans des boutiques de Téhéran, le 24 décembre 2016.

Courant décembre, les clients ont afflué dans le quartier arménien de Somayeh, qui compte la plus grande concentration de chrétiens de la ville, pour acheter de faux sapins de Noël, des boules, des rennes et des bonshommes de neige en plastique.

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L’Iran, un géant à venir ?

L’accord sur le nucléaire iranien a permis, en 2016, la levée progressive des sanctions économiques qui touchaient le pays. Le Dessous des Cartes s’intéresse au retour de l’Iran sur la scène internationale, aux défis économiques que le pays doit relever et à son rôle politique et diplomatique dans une région très instable.

Rencontre avec les Bretons de Téhéran

Bretons d’ailleurs vous emmène vers une destination qui commence à s’ouvrir au tourisme : l’Iran. Vous replongerez dans la Perse antique à Persépolis, vous découvrirez des arts et une architecture riches et raffinés à Chiraz, Ispahan, Kashan, mais aussi la religion à Qom, et bien sûr vous ferez la connaissance de Bretons à Téhéran, la capitale du pays.

Sur les traces de l’Empire perse

Des journalistes du journal Le Monde ont sillonné l’Iran pendant treize jours. Ils sont revenus avec un reportage intéressant en deux volets.

Le jardin de Dowlat Abad
Le jardin de Dowlat-âbâd couvre 8 hectares. Créé en 1160, il est typique du jardin persan, très structuré, avec ses canaux, ses bassins, son pavillon et son mur d’enceinte.

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Henriette de Téhéran

Autoportrait d'Henriette de Téhéran en Niçoise (?).
Autoportrait d’Henriette de Téhéran en Niçoise (?).

Cette artiste naquit à Téhéran le 21 mars 1856 de parents italiens. Son père, Luigi Pesce, était un officier napolitain qui avait participé en 1848-49 à la défense de l’éphémère République de Saint-Marc contre les Autrichiens. Obligé de s’exiler après la chute de Venise, il servit pendant trois ans comme instructeur dans l’armée ottomane. L’évolution de la situation dans la péninsule italienne ne lui permettant pas d’espérer un proche retour dans sa patrie, il s’engagea en 1852, pour dix ans, au service du shah de Perse. En 1855, il épousa à Constantinople, où il avait gardé des liens, une jeune Italienne, Iphigénie Pisani. De cette union naquirent deux enfants, Henriette et Gaston. Durant son séjour à Téhéran, Luigi Pesce s’initia à la photographie. Il a acquis dans ce domaine une renommée internationale, ayant été le premier à photographier les sites archéologiques de la Perse, et ses œuvres figurent dans les plus grands musées. Il mourut en 1864. Il avait 39 ans, sa veuve, 25 ans et Henriette, 8 ans.

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Téhéran par l’image et par les textes

Vue de Téhéran

Téhéran (تهران), qui fut autrefois un village, est devenue ville immense dont la population a été multipliée par 40 depuis qu’elle est devenue la capitale de l’Iran, en 1796. Peuplée dès le néolithique, la première mention de son nom dans les écrits historiques date de 1220. Située dans une plaine au sud de l’Elbourz, la ville s’étale de 1 100 à 1 980 mètres d’altitude. Terre d’Iran vous propose d’aller à la découverte des changements de la capitale iranienne à travers de nombreuses photos.

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Chroniques iraniennes, un an après l’accord sur le nucléaire

Juillet 2015. L’accord sur le nucléaire iranien a ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre Téhéran et le reste du monde, notamment avec l’Occident. Une ouverture qui a suscité de grands espoirs, mais aussi des craintes. Pendant huit mois, France 24 a filmé les étapes de cette nouvelle ère à Téhéran, mais aussi à Qom, Vienne, Washington et Paris. Un reportage de 28 minutes.