Ispahan est la troisième ville d’Iran, situés à 340 kilomètres au sud de Téhéran. Capitale de la Perse entre le XVIe et le XVIIIe siècle, l’origine de la ville de la création de la ville n’a pas été établie par manque de preuves archéologique. On suppose qu’elle est ancienne de par sa situation géographie, au centre de l’Iran. Ispahan est l’une des plus anciennes villes iraniennes.
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La semaine culturelle d’Ispahan à Paris
Ispahan s’invite à Paris du 7 au 14 avril 2018 et sera mise à l’honneur à travers une série d’événements culturels : architecture, littérature, vie associative, gastronomie, musique, etc.
L’ancienne capitale de la Perse s’inscrit dans l’imaginaire collectif et elle a alimenté nombre de récits de voyageurs européens. Comme le fait justement remarquer Sina Abédi, commissaire de la semaine culturelle d’Ispahan à Paris, « Ispahan est la vitrine de l’Iran depuis des siècles : capitale d’empire sous la dynastie safavide, conçue à l’image du paradis, elle rassemble les plus beaux monuments d’Iran, des jardins qui ont fait rêver les Romantiques et un art de vivre qui lui est propre à travers son bazar, ses ponts, son quartier arménien et tant d’autres merveilles. »
Joyeux Norouz 2018 (1397)
سال نو مبارک
Shah Sultan Hussein recevant les cadeaux de Norouz, à Ispahan (miniature de Mohammad Ali, 1721 (British Museum).
22 photos surprenantes d’Iraniennes prises entre les années 1920 et 1950
Parîsâ Damandân Nafîsî, née en 1967 à Ispahan, est une photographe et historienne de l’art iranienne. Diplômée en photographie de l’université de Téhéran, elle est l’auteur d’un livre de portraits photographiques d’Ispahan : Portrait Photographs from Isfahan: Faces in Transition 1920-1950. L’ouvrage paru en 2006 retrace l’histoire d’Ispahan à travers des photos de la première moitié du XXe siècle qu’elle a collectées sur une période de dix ans. La recherche des photos a été laborieuse en raison de l’incendie qui a brûlé de nombreuses archives photographiques à Ispahan, suite à la promulgation de la loi de 1979 interdisant la représentation de femmes non voilées.
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Iran, de Persépolis à Ispahan
France 5 vous emmène pour un voyage d’une heure trente en Iran pour une agréable découverte.
Au cœur de l’ancienne Perse, loin des clichés, Sophie Jovillard découvre un autre visage de l’Iran : ses couleurs, son accueil chaleureux, le début d’une nouvelle ère. Des vestiges de l’incontournable Persépolis à Ispahan, la cité des lumières et du savoir-faire, en passant par la dynamique Téhéran et son grain de folie, Shiraz et ses jardins pleins de poésie ou Yazd, située au cœur du désert salé, la journaliste découvre les 1001 facettes de l’Iran, se déplaçant en taxi, en bus ou en snowboard.
Au sommaire :
– L’ouverture au tourisme
– Chronique d’un village : Abyaneh
– Le tapis persan
– Norouz, le Nouvel An iranien
– Les sportives de Téhéran, combattantes des droits des femmes
– Iran, tenue correcte exigée !
Les deux rêveurs
Dans la ville d’Ispahan, en Perse, vécut autrefois un paysan très misérable. Il n’avait pour tout bien qu’une humble maison basse couleur de terre ensoleillée. Devant cette maison était un champ de cailloux, au bout de ce champ une source et un figuier. C’était là tout son bien.
Cet homme, qui travaillait beaucoup pour peu de récolte, avait coutume, quand le cadran solaire à demi effacé sur sa façade indiquait l’heure de midi, de faire la sieste à l’ombre de son figuier. Or, un jour, comme il s’était endormi, la nuque contre le tronc de son arbre, un beau rêve lui vint. Il se vit cheminant dans une cité populeuse, vaste, magnifique. Le long de la ruelle où il marchait nonchalamment étaient des boutiques foisonnantes de fruits et d’épices, de cuivres et de tissus multicolores. Au loin, dans le ciel bleu, se dressaient des minarets, des dômes, des palais de couleur d’or.
La rose, une spécialité iranienne
C’est une spécialité iranienne qui fait saliver les géants mondiaux de la cosmétique. La rose dite de Damas (Rosa damascena Mill.) vient en fait de Qamsar, dans la province montagneuse d’Ispahan dans le nord-ouest du pays.
On y récolte 26 000 tonnes de pétales chaque année entre avril et mai pour les transformer en eau et essence de rose. « Nous arrivons au jardin à 5 heures du matin et nous travaillons jusqu‘à midi. Nous portons les fleurs à la pesée et elles sont ensuite transportées vers Qamsar, où est produite l’eau de rose », explique un saisonnier.
Panneau à scène de jardin d’Ispahan
L’Iran est connu pour ses céramiques qui ornaient de nombreux palais. Certains panneaux se sont retrouvés dans les collections des grands musées occidentaux. Parmi eux, le Louvre qui en possède de magnifiques exemplaires comme celui qui illustre cet article.
Haft-sin « flottant » à Ispahan
Une idée originale : un haft sin au milieu la rivière Zayandeh, à Ispahan.
Les portes s’ouvrent
Une belle série de photos à découvrir avec Geo qui vont vous faire découvrir les merveilles de l’Iran.