Avènement de Réza Shâh Pahlévi

Portait officiel de Réza Shâh Pahlévi

Après avoir jeté ses derniers feux sous la dynastie séfévide, la Perse est tombée au XIXe siècle sous la coupe d’une dynastie d’origine turque, les Qadjars. Le pays a alors végété, sans même qu’une puissance européenne éprouve l’envie de s’en emparer ! Les Qdjars ont abandonné Ispahan et déplacé leur capitale à Téhéran, une ville terne, coupée du reste du monde, sans une administration digne de ce nom.

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Dance en Iran: Past and Present

Dance in Iran: Past and PresentLa danse est l’un des sujets culturels qui sont parmi les plus grands défis en Iran. Culturellement, la danse constitue l’une des branches les plus riches et les plus étendues de l’art, en ayant une longue tradition et une longue histoire. Mais dans l’Iran d’aujourd’hui, la danse est automatiquement considérée comme une question politique, même si les danseurs ne le voient pas de cette façon. En dépit du fait que l’Iran est considéré comme l’un des plus anciens centres de la culture de la danse, elle a toujours fait face à de nombreux défis dans sa longue histoire, en particulier après l’arrivée de l’Islam en Perse.

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Les deux rêveurs

Dans la ville d’Ispahan, en Perse, vécut autrefois un paysan très misérable. Il n’avait pour tout bien qu’une humble maison basse couleur de terre ensoleillée. Devant cette maison était un champ de cailloux, au bout de ce champ une source et un figuier. C’était là tout son bien.

Figuier

Cet homme, qui travaillait beaucoup pour peu de récolte, avait coutume, quand le cadran solaire à demi effacé sur sa façade indiquait l’heure de midi, de faire la sieste à l’ombre de son figuier. Or, un jour, comme il s’était endormi, la nuque contre le tronc de son arbre, un beau rêve lui vint. Il se vit cheminant dans une cité populeuse, vaste, magnifique. Le long de la ruelle où il marchait nonchalamment étaient des boutiques foisonnantes de fruits et d’épices, de cuivres et de tissus multicolores. Au loin, dans le ciel bleu, se dressaient des minarets, des dômes, des palais de couleur d’or.

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Avec les derniers nomades d’Iran

Femmes kachkaï dans la province de Fars.
Femmes kachkaï dans la province de Fars.

L’Iran est un carrefour où cohabitent de nombreuses ethnies parlant de multiples idiomes. Parmi elles, des peuples nomades : les Bakhtiaris, en Iran méridional, parlant un dialecte lori ; les Kachkaïs, le plus grand groupe nomade de la plnète, dans le Fars et la Province d’Ispahan. Ces derniers parlent le kachkaï, une langue azérie. L’Obs vient de leur consacrer un reportage photographique.

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Rencontre avec les Bretons de Téhéran

Bretons d’ailleurs vous emmène vers une destination qui commence à s’ouvrir au tourisme : l’Iran. Vous replongerez dans la Perse antique à Persépolis, vous découvrirez des arts et une architecture riches et raffinés à Chiraz, Ispahan, Kashan, mais aussi la religion à Qom, et bien sûr vous ferez la connaissance de Bretons à Téhéran, la capitale du pays.

Rokhsareh Ghaem Maghami, la réalisatrice de « Sonita »

Sonita

Sonita Alizadeh, une jeune rappeuse afghane, est l’héroïne d’un documentaire qui dénonce le mariage précoce des filles. Rokhsareh Ghaem Maghami, la réalisatrice, s’est confiée à Télérama.

La documentariste iranienne a suivi une jeune réfugiée afghane vivant à Téhéran qui rêve de chanter du rap. Pour aider son héroïne que sa famille veut marier de force, elle va jusqu’à dépasser les limites qu’impose le métier en lui payant la dot. Une position qu’elle assume. Rencontre.

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Sur les traces de l’Empire perse

Des journalistes du journal Le Monde ont sillonné l’Iran pendant treize jours. Ils sont revenus avec un reportage intéressant en deux volets.

Le jardin de Dowlat Abad
Le jardin de Dowlat-âbâd couvre 8 hectares. Créé en 1160, il est typique du jardin persan, très structuré, avec ses canaux, ses bassins, son pavillon et son mur d’enceinte.

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Henriette de Téhéran

Autoportrait d'Henriette de Téhéran en Niçoise (?).
Autoportrait d’Henriette de Téhéran en Niçoise (?).

Cette artiste naquit à Téhéran le 21 mars 1856 de parents italiens. Son père, Luigi Pesce, était un officier napolitain qui avait participé en 1848-49 à la défense de l’éphémère République de Saint-Marc contre les Autrichiens. Obligé de s’exiler après la chute de Venise, il servit pendant trois ans comme instructeur dans l’armée ottomane. L’évolution de la situation dans la péninsule italienne ne lui permettant pas d’espérer un proche retour dans sa patrie, il s’engagea en 1852, pour dix ans, au service du shah de Perse. En 1855, il épousa à Constantinople, où il avait gardé des liens, une jeune Italienne, Iphigénie Pisani. De cette union naquirent deux enfants, Henriette et Gaston. Durant son séjour à Téhéran, Luigi Pesce s’initia à la photographie. Il a acquis dans ce domaine une renommée internationale, ayant été le premier à photographier les sites archéologiques de la Perse, et ses œuvres figurent dans les plus grands musées. Il mourut en 1864. Il avait 39 ans, sa veuve, 25 ans et Henriette, 8 ans.

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