Cette hachette au nom d’Untash-Napirisha est dédiée aux dieux Ishnikarab et Kiririsha. Elle a été trouvée à Tchoga Zanbil, dans le sanctuaire d’Ishnikarab, à côté de la grande ziggourat vouée par le roi à Inshushinak et Napirisha. Cette arme s’inscrit dans la tradition du début du IIe millénaire où les lames des haches sont comme « crachées » par une tête animale, celle d’un lion la plupart du temps. Sur le côté est figuré un sanglier en électrum.
Sur les hauts plateaux iraniens se trouve le berceau de l’une des plus grandes civilisations de bâtisseurs de l’Antiquité : les Perses. Ils y ont édifié un chef-d’œuvre d’architecture : Persépolis. Jusqu’à présent, on pensait que ce site se limitait à son imposante terrasse, utilisée par les rois perses quelques mois dans l’année. Mais des découvertes récentes révèlent un tout autre visage de la cité, celui de l’une des villes les plus opulentes du monde antique : un éden dans les montagnes perses. (Arte)
Après avoir jeté ses derniers feux sous la dynastie séfévide, la Perse est tombée au XIXe siècle sous la coupe d’une dynastie d’origine turque, les Qadjars. Le pays a alors végété, sans même qu’une puissance européenne éprouve l’envie de s’en emparer ! Les Qdjars ont abandonné Ispahan et déplacé leur capitale à Téhéran, une ville terne, coupée du reste du monde, sans une administration digne de ce nom.
Téhéran (تهران), qui fut autrefois un village, est devenue ville immense dont la population a été multipliée par 40 depuis qu’elle est devenue la capitale de l’Iran, en 1796. Peuplée dès le néolithique, la première mention de son nom dans les écrits historiques date de 1220. Située dans une plaine au sud de l’Elbourz, la ville s’étale de 1 100 à 1 980 mètres d’altitude. Terre d’Iran vous propose d’aller à la découverte des changements de la capitale iranienne à travers de nombreuses photos.
Le débat fait rage : Téhéran et Ankara souhaitent inscrire l’œuvre de Djalâl ad-Dîn Roûmî, et plus particulièrement les 25 600 couplets du Masnavi-i-Ma’navi, au Registre de la Mémoire du monde. Cette liste créée en 1997 regroupe les archives, correspondances ou encore écrits garantissant la protection du patrimoine documentaire mondiale. Cependant, l’Afghanistan ne l’entend pas de cette oreille et dénonce une tentative de « s’approprier l’héritage culturel de l’Afghanistan ». Le pays a donc appelé ses écrivains à agir contre ces procédures.
Des fouilles effectuées à Persépolis, résidence royale fondée par Darius le Grand vers 518 av. J.-C., ont mis au jour une porte antique à Tal-e Ājori (« colline de briques »). Cette dernière, antérieure à Persépolis, est située à 3 500 mètres à l’extérieur de la cité et représente beaucoup pour la compréhension de l’Empire achéménide.
Alireza Askari Chavardi, le responsable de l’équipe iranienne, a dit que les archéologues avaient œuvré pour avoir un aperçu des fonctions de l’ancien complexe à Persépolis au cours du siècle passé et pour présenter une analyse spatiale de la cohérence et des liens conceptuels dans le sens de polis dans la construction royale et des bâtiments environnants.
Titre : Persici sive Sophprum Regni Typus Artiste : Ortelius, Abraham (1527-1598) Publié à : Anvers, par Platin Date : 1574 à 1575 Taille : 351 par 497 mm (13¾ par 19½ pouces) Technique : Gravure sur cuivre, colorée plus tard à la main
L’Iran et la Russie ont des relations de longue date, même si elles ont été parfois houleuses. Les tensions qui agitent actuellement le Moyen-Orient sont là pour le rappeler. Le site Aleteia propose un extrait de l’ouvrage de Thomas Flichy de la Neuville (spécialiste de l’Iran) intitulé Chine, Iran, Russie, un Nouvel Empire mongol ? Il nous aide à comprendre la coopération entre ces deux pays en retraçant l’historique de ces relations depuis le temps de la Russie impériale et de la Perse.
Il y a trente-cinq ans, le 22 septembre 1980, les troupes de Saddam Hussein pénétraient en Iran, deux jours après que son aviation ait bombardé les terrains d’aviation iraniens. Ce conflit meurtrier a duré huit ans et à causé de nombreuses victimes : entre 500 000 et 1 200 000.
Outre les lourdes pertes humaines, l’économie des deux pays a été durement touchée. Le coût total s’élève à plusieurs centaines de milliards de dollars.