سال نو مبارک
Série de timbres commémoratifs émis par la poste iranienne à l’occasion de Norouz 1975 (1354)
Ispahan est la troisième ville d’Iran, situés à 340 kilomètres au sud de Téhéran. Capitale de la Perse entre le XVIe et le XVIIIe siècle, l’origine de la ville de la création de la ville n’a pas été établie par manque de preuves archéologique. On suppose qu’elle est ancienne de par sa situation géographie, au centre de l’Iran. Ispahan est l’une des plus anciennes villes iraniennes.
Ispahan s’invite à Paris du 7 au 14 avril 2018 et sera mise à l’honneur à travers une série d’événements culturels : architecture, littérature, vie associative, gastronomie, musique, etc.
L’ancienne capitale de la Perse s’inscrit dans l’imaginaire collectif et elle a alimenté nombre de récits de voyageurs européens. Comme le fait justement remarquer Sina Abédi, commissaire de la semaine culturelle d’Ispahan à Paris, « Ispahan est la vitrine de l’Iran depuis des siècles : capitale d’empire sous la dynastie safavide, conçue à l’image du paradis, elle rassemble les plus beaux monuments d’Iran, des jardins qui ont fait rêver les Romantiques et un art de vivre qui lui est propre à travers son bazar, ses ponts, son quartier arménien et tant d’autres merveilles. »
Shah Sultan Hussein recevant les cadeaux de Norouz, à Ispahan (miniature de Mohammad Ali, 1721 (British Museum).
Les récits de Sir Robert Ker Porter sur ses voyages au Moyen-Orient donnent un aperçu d’une région qui était largement méconnue de la plupart des Européens. Ses aquarelles originales constituent une source visuelle fascinante et sont à la fois descriptives de leurs décors et de leurs belles œuvres d’art. Christopher Wright [1] raconte le voyage de Porter à travers un paysage inconnu et enchanteur.
Ce jeu d’échecs presque complet est l’un des plus anciens exemples existants dans le monde. Les pièces sont de formes abstraites : le shâh (roi) est représenté comme un trône ; le vizir (l’équivalent de la reine) est un trône plus petit ; l’éléphant (évêque) possède deux protubérances en forme de défenses ; le cheval (chevalier) a un bouton triangulaire représentant sa tête ; le chariot (roche) est rectangulaire avec un coin en haut ; et les pions sont des hémisphères à facettes avec des boutons.
Les visiteurs de l’exposition actuelle, Harry Potter : History of Magic (Harry Potter : Histoire de la Magie, jusqu’au 28 février 2018) reconnaîtront facilement la licorne et l’auront remarqué telle qu’illustrée ci-dessous, extrait de l’Histoire Générale Des Drogues, Traitant Des Plantes, Des Animaux Et Des Mineraux, (Paris, 1694), par Pierre Pomet (1658-1699), pharmacien en chef de Louis XIV. Cependant ils pourraient être surpris […] d’apprendre que cette gravure avait été fidèlement reproduite dans une traduction persane commandée par Tipu Sultan de Mysore (règne 1782-1799).
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On raconte que le roi Ardéchir avait une fille belle comme le jour et toute chaste. Et elle atteint l’âge du mariage, elle avait plein de prétendants venant de tous les coins du pays pour lui demander la main. Tatillonne, la fille les refusait tous et rejetait le mariage.
France Culture a consacré quatre émissions à la philosophie iranienne, peu connue en Occident. Certes, nous connaissons Avicenne, Omar Khayyam ou encore Roûmî, mais les philosophes et poètes persans sont bien plus nombreux. Voyage dans la sagesse mystique de la Perse.