
Installé à l’ombre d’un grand arbre au bord d’un ruisseau, Shâh ’Abbâs Ier se fait offrir une coupe de vin par un jeune échanson pour lequel il semble manifester une tendre inclination et qu’il enlace. Il s’agit d’une scène se passant en marge d’un banquet, probablement dessinée lors d’une des fêtes données par le souverain, peu avant le Nouvel An iranien qui se célèbre le 21 mars. Le peintre a, selon un usage fréquent à cette époque, calligraphié un bref poème à côté de sa signature.