Originaire de la Marne, la compagnie franco-iranienne « Papier Théâtre » présente son nouveau spectacle lors du festival mondial des théâtres de marionnettes à Charleville-Mézières. Une vraie prouesse technique avec 600 figurines mesurant de 30 cm à 1 m 10.
Cet objet en forme d’éléphant assis, décoré de motifs bleu cobalt, gris bleuté et blanc a clairement été inspiré par un kendi, une sorte de gobelet chinois Ming de la période Wanli (1573-1620 [1]. Contrairement à ceux de Chine, cet exemple safavide est fait en céramique frittée plutôt qu’en céramique simple et les traits de l’éléphant ne sont pas très naturalistes.
Installé à l’ombre d’un grand arbre au bord d’un ruisseau, Shâh ’Abbâs Ier se fait offrir une coupe de vin par un jeune échanson pour lequel il semble manifester une tendre inclination et qu’il enlace. Il s’agit d’une scène se passant en marge d’un banquet, probablement dessinée lors d’une des fêtes données par le souverain, peu avant le Nouvel An iranien qui se célèbre le 21 mars. Le peintre a, selon un usage fréquent à cette époque, calligraphié un bref poème à côté de sa signature.
Cette artiste naquit à Téhéran le 21 mars 1856 de parents italiens. Son père, Luigi Pesce, était un officier napolitain qui avait participé en 1848-49 à la défense de l’éphémère République de Saint-Marc contre les Autrichiens. Obligé de s’exiler après la chute de Venise, il servit pendant trois ans comme instructeur dans l’armée ottomane. L’évolution de la situation dans la péninsule italienne ne lui permettant pas d’espérer un proche retour dans sa patrie, il s’engagea en 1852, pour dix ans, au service du shah de Perse. En 1855, il épousa à Constantinople, où il avait gardé des liens, une jeune Italienne, Iphigénie Pisani. De cette union naquirent deux enfants, Henriette et Gaston. Durant son séjour à Téhéran, Luigi Pesce s’initia à la photographie. Il a acquis dans ce domaine une renommée internationale, ayant été le premier à photographier les sites archéologiques de la Perse, et ses œuvres figurent dans les plus grands musées. Il mourut en 1864. Il avait 39 ans, sa veuve, 25 ans et Henriette, 8 ans.
Des trésors artistiques sont désormais exhumés des sous-sols du musée d’art contemporain de Téhéran. Des œuvres longtemps jugées subversives par les gardiens de la Révolution islamique.
L’Iran est connu pour ses céramiques qui ornaient de nombreux palais. Certains panneaux se sont retrouvés dans les collections des grands musées occidentaux. Parmi eux, le Louvre qui en possède de magnifiques exemplaires comme celui qui illustre cet article.
Point culminant de l’Iran, le Damâvand (5 610 ou 5 670 m) est également la plus haute montagne du Moyen-Orient et le sommet volcanique le plus élevé d’Asie. Il a inspiré de nombreux poètes persans.
O toi, démon blanc au pieds dans les chaînes,
coupole du monde, ô mont Damâvand,
La tête couverte d’un casque d’argent
et la taille ceinte d’un cercle de fer
Giatal–Din Bāysonḡor, connu sous le nom de Baysonqor, mais aussi Baysunghurou(à tort) Baysunqar, était également appeléSultanBāysonḡorBahadorKhan(1397, Herat–1433,le palais Bāḡ-e Safīd, près de Herat). Calligrapheéminent, Baysunghurétait un princede la dynastiedesTimourides (1369-1507) et s’est fait connaître commeun mécènedes arts et del’architecture.