Le 14 juillet 2015, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Téhéran pour manifester leur joie après la signature de l’accord dit « sur le nucléaire » entre l’Iran et les Occidentaux. Celui-ci prévoit, notamment, la levée des sanctions économiques qui frappent le pays depuis des décennies. Huit mois plus tard, les attentes de la population ont-elles été comblées ? Comment l’accord influence-t-il la vie quotidienne ? Le marché iranien, si convoité par les Occidentaux, s’est-il ouvert ?
Retour sur le premier vol d’Air France pour Téhéran, une liaison qui avait été suspendue depuis 2008 en raison des sanctions internationales imposées contre l’Iran. À son bord, des touristes, mais aussi des chefs d’entreprise pour qui les allers-retours seront désormais plus simples. L’émotion est forte pour certains membres du personnel de la compagnie ainsi que pour la direction, qui se félicite. La ligne s’annonce plutôt rentable.
Des trésors artistiques sont désormais exhumés des sous-sols du musée d’art contemporain de Téhéran. Des œuvres longtemps jugées subversives par les gardiens de la Révolution islamique.
Contrairement à ce que l’on pense, il n’y a pas que des déserts en Iran. Les montagnes sont bien présentes dans le nord du pays et, par conséquent, la pratique du ski s’y est développée.
Inconnu aujourd’hui en France, Alfred Jean-Baptiste Lemaire (Aire-sur-la-Lys, le 5 janvier 1842 – Téhéran, le 24 février 1907) a connu son heure de gloire en Iran. Musicien militaire et compositeur, il s’est rendu à Téhéran en 1868, pendant le règne du roi Nasser ad-Din Shâh, pour former le personnel du département de musique de Dar al-Fonoun. Il a en particulier composé le premier hymne national iranien.