Voici le « making-of » d’un reportage réalisé par le magazine Geo. Il nous emmène dans la plus belle ville d’Iran, Ispahan.
Une « ville d’émail bleu », voilà comment l’écrivain Pierre Loti décrivait Ispahan en 1904. Dans cette cité mythique, dômes, minarets et voûtes de pierre se parent d’émaux, de tesselles de terre cuite, de motifs géométriques et d’arabesques florales. Vestiges de son passé glorieux de capitale de l’Empire perse (XVIe-XVIIIe siècle) et synthèse sublimée de l’architecture islamique.
Entre montagnes et désert, baignée par une eau bienfaitrice, Ispahan a été conçue comme un reflet du paradis. La rivière Zayandeh qui la traverse est enjambée de ponts vieux de plus de cinq siècles. Parmi eux, le Khâdju, lieu de rencontre et de fraîcheur préféré des citadins. Construit au XVIIe siècle, sous l’ère safavide, il témoigne du génie architectural persan. Sous ses voûtes, les familles flânent, prennent le thé. Et la jeunesse évoque ses aspirations.
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