Il y a quelques jours, l’histoire de Niloufar Ardalani, star de futsal interdite par son mari de participer à une compétition internationale avait fait le tour du monde. Cette décision a été prise en vertu d’une loi iranienne qui donne le pouvoir aux hommes d’autoriser ou non leur femme d’avoir un passeport et de sortir du pays.
Après ce triste événement, une campagne à été lancée… par les hommes afin que les femmes puissent quitter l’Iran sans autorisation.
À la suite de la décision d’un homme d’interdire à sa femme de voyager à l’étranger pour participer à une compétition de football, des maris en Iran ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux visant à dénoncer l’existence de lois rétrogrades pour leurs épouses.
À la mi-septembre, Niloufar Ardalani, la star de la très populaire équipe féminine de football en salle d’Iran, a annoncé sur Instagram qu’elle ne participerait pas au championnat asiatique en Malaisie. Dans une interview accordée à la presse iranienne, elle a ensuite précisé que son mari – un célèbre présentateur de la télévision publique iranienne – ne l’avait pas autorisée à quitter le pays. Il souhaitait en effet qu’elle reste en Iran pour la première rentrée scolaire de leur fils de sept ans.
Cette décision a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux, notamment par les hommes iraniens. Nombre d’entre eux ont ainsi décidé de participer à une campagne en ligne appelée #ItsMensTurn, affirmant que c’est « à leur tour » d’agir en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, afin que ces dernières jouissent de davantage de libertés.
La campagne a été lancée il y a quelques jours sur la page Facebook « My Stealthy Freedom ». Très populaire, cette page avait été créée initialement pour que les Iraniennes publient des photos d’elles non voilées, avant de devenir progressivement un espace de discussion visant à promouvoir les droits des femmes.
[Lire la suite sur France 24]