Un réalisateur risque le fouet pour une scène de baiser

Faire de la musique ou du cinéma peut s’avérer dangereux en Iran, comme en témoigne la mésaventure arrivée à Keywan Karimi, un jeune cinéaste d’origine kurde.

Un jeune réalisateur iranien a été condamné en octobre à six ans de prison et 223 coups de fouet, pour atteinte aux valeurs sacrées, en raison du contenu de ses films.

Keywan Karimi, originaire du Kurdistan iranien, est notamment accusé d’avoir fait la promotion des relations illégitimes, à travers une scène de baiser dans un clip. Mais selon le réalisateur, cette scène n’aurait même pas été filmée. « Il voulait tourner la séquence, mais n’ayant pas obtenu l’accord de l’actrice, ça ne s’est pas fait », a expliqué son avocat, soulignant qu’on ne pouvait pas le punir pour quelque chose qui ne s’était pas produit.

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