La COP 21 se termine, une occasion de revenir sur les problèmes climatiques qui touchent l’Iran. Outre une forte pollution dans les grandes villes et plus particulièrement à Téhéran, la question majeure reste celle de la gestion de l’eau qui se raréfie d’année en année.
Si l’Iran a fait cette année la une de l’actualité internationale avec la signature d’un accord historique sur le nucléaire, la République islamique doit relever un défi intérieur de taille : le manque d’eau et la sécheresse. Les lacs et les barrages sont à sec, tandis que de nombreuses villes sont menacées de coupures d’eau. Dans certaines régions reculées, la catastrophe est aussi économique. Fait rare, nos reporters ont été autorisés à tourner ce reportage.
La sécheresse est le sujet de préoccupation majeur des Iraniens. Vivre et travailler en Iran sans l’évoquer est impossible. Les spécialistes de l’environnement commencent d’ailleurs à tirer la sonnette d’alarme sur ce qui pourrait être l’une des pires catastrophes écologiques du Moyen-Orient.
En Iran, neuf villes, dont la capitale Téhéran, sont menacées de coupures d’eau, les barrages s’assèchent et une grande partie des lacs du sud et de l’est du pays sont à sec. Avec cette sécheresse, des millions de personnes sont également menacées.
Si la raréfaction de l’or bleu s’explique en partie par le réchauffement climatique, elle est aussi due à la construction effrénée de barrages qui ont détourné les rivières de leur lit et des terres agricoles.
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