L’espèce est considérée comme « menacée », « vulnérable », « en situation critique »… Il ne resterait qu’une soixantaine de guépards en Asie, 10 000 à 12 000 en Afrique. En 1900, on en dénombrait quelque 100 000. Et l’on trouve en Iran les derniers représentants asiatiques.
Une grande difficulté à laquelle sont confrontés ceux qui tentent d’inverser la tendance est que le guépard, adepte de zones de montagne et désertiques, s’adapte difficilement à des secteurs protégés et à des réserves naturelles, contrairement à d’autres prédateurs. Les petits ne dépassent ainsi parfois pas l‘âge de trois mois.
C’est pour militer, symboliquement, en faveur de la protection du guépard qu’une compagnie aérienne iranienne, Meraj Airlines, a fait dessiner la tête de cet animal, le plus rapide du monde, sur le nez de deux de ses appareils. « Les passagers apprécient et ils nous félicitent, commente un représentant de la compagnie, le capitaine Ali Mehr Avar. Qui sait si d’autres ne vont pas suivre notre exemple pour, à la fois, défendre des sujets environnementaux et promouvoir leur marque. »
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