Deux films seront bientôt dans les salles. « Nahid », qui raconte l’histoire d’une jeune divorcée qui se bat pour protéger son fils et « No Land’s Song », un documentaire nous plonge dans le combat de femmes iraniennes déterminées à reprendre leur liberté, défiant les tabous d’une société, qui brime leurs droits les plus fondamentaux comme celui de chanter.
Deux femmes en lutte, deux rebelles dans un Iran corseté par la religion et la tradition : « Nahid » (en salles le 24 février), femme divorcée, lutte pour son indépendance tandis que Sara (« No Land’s Song » sortie le 16 mars), revendique le droit des femmes à faire de la musique.
Ida Panahandeh, qui signe son premier long métrage à 36 ans, suit avec beaucoup de délicatesse les combats de Nahid, jeune femme pleine de vie et de fantaisie qu’un premier mariage raté n’a pas réussi à étouffer complètement. La voici amoureuse, pour la première fois. Mais son ex-mari ne lui a concédé la garde de leur fils qu’en échange de la promesse de ne pas se remarier.
Et il va sans dire que les amours clandestines sont quasiment impossibles en Iran. Le regard de la société est partout : de très belles scènes du film montrent Nahid et son amoureux Massoud en pleine discussion sur la plage, à quelques dizaines de mètres de l’entreprise de Massoud. On les voit sur l’écran des caméras de surveillance, sous l’œil des employés. Tout épanchement est impossible, les corps se tiennent à distance, l’amour est dans les regards.
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